Printemps 2008
Jérôme, lui, est assez content de sa nouvelle combine. Il est pas beau ??
Bernard donne un petit coup de main à Xavier. Il est équipé de sa configuration standard, double Joki, blocs d'O2 et bi 9.
Parachute, ou pas parachute ???
En 2008, le rendez vous est pris pour juillet. Nous voulons refaire des images avec mon nouveau matériel photo (voir ici). Nos deux alsaciens de plongeurs ainsi que Xavier Meniscus, qui avait émis l'envie de visiter l'épave il y a quelques temps, seront de la partie. Le ciel est couvert, la pluie menace : nous n'aurons pas trop chaud.
Nous partirons les premiers, Bernard, Jérôme et moi. La seconde rotation sera alsacienne, Jean en ouvert et Fabrice en recyclo. L’après midi Xavier et un pote Suisse Dan que nous avions rencontré sur le Tirpitz et revu au congrès de plongée sout à Thaïs. Le rendez vous est fixé à 8 heures au Bourget avec Jérôme. Le temps de charger et nous filons au point de rendez vous pour 9 heures, Bernard nous attend, il a déjà pointé l’épave : tout est en ordre.
Nous nous mettons à l’eau à 10 heures 30, check à 6 mètres et c’est parti pour la descente. Longue, longue, très longue. Habituellement on descend à toute allure, aujourd’hui, c’est bien pépère. Je suis le premier et Bernard ne me double as comme une fusée, étrange… Arrivé à 105, l’épave apparaît mais la visi est loin d’être au top … je n’ai pas l’appareil (les pièces ne sont pas toutes arrivées) et je ne le regrette pas. Nous avançons au dessus de l’aile en direction du cockpit, je jette un œil à mes afficheurs, ils sont un peu haut, 1,45, mais le mano de diluant est sur 50 bars !!!! Panique !!! Je commence à rebrousser chemin quand je me dis que je vais de toute façon consommer environ 10 bars au fond et qu’à la remontée, mon diluant ne me servira pas. De nouveau je fais demi tour et me ballade un instant, jette un œil dans le cockpit et rejoint le boot pour la remontée, j’ai à peine attaqué la montée que mes deux acolytes sont en dessous. Il commence à faire froid quand je suis au palier de 60 mais je sais qu’à 36 mètres le réconfort m’attend… J’ai préparé une batterie de 12 volts au plomb gélifié. Le temps de la brancher et là, c’est le bonheur. Le gilet me procure chaleur et confort !!
Arrivé dans la zone chaude, Fabrice apparaît, il est seul, essaie d’expliquer quelques choses à Jérôme mais il repart vers la surface. C’est en retrouvant la vision des montagnes environnantes que nous comprenons que les deux alsaciens sont toujours là. Fabrice a laissé partir un bloc au fond, il prends un des nôtres que nous n’avons pas utilisé (puisque nos machines ont correctement fonctionné) et ils attaquent la descente.
Pendant ce temps, Bernard va chercher Xavier au port de Chindrieux. Dan est passé nous voir pour nous dire qu’il ne plongera pas sur le FW et qu’il va aller sur un des tombants de la côte sauvage. Nous annonçons à Xavier qu’il va plonger seul mais cette idée ne l’effraie pas vraiment… Il se prépare, nous rejoignons la bouée et Xavier part.
Bernie l'Ecrevisse a préparé son couteau de fédéraste de base en carbo-titane.
Quelques minutes plus tard l’équipe alsacienne fait surface et nous annonce qu’ils n’ont pas vu l’épave !!! Avec toutes les manips de tout à l’heure, la bouée a dû riper et avec l’aide du vent décaler le bateau du point. Fabrice n’a pas eu le temps de le dire à Xavier qui est passé comme une balle… Au fond, le plomb a creusé un sillon qui doit mener à l’avion mais malgré la séance de palmage, les deux plongeurs ne l’ont pas vu. Nous cassons la croute en attendant Xavier. Mais la nécessité de gonfler les blocs pour la plongée du lendemain, nous oblige Jérôme et moi à passer par la case compresseur !! Xavier fera surface après 150 minutes d’immersion sans avoir vu l’épave. Il aura pu tester l’efficacité de son canister dans de l’eau froide et après un palmage soutenu.
Après avoir procéder au gonflage toute l’équipe se retrouve à table à la Brasserie du lac au Bourget où, comme les gaulois, nous ferrons un bon banquet !!!
Le lendemain je ne plongerai pas en raison de la visibilité médiocre et de l’inutilisation de mon caisson étanche. Quant aux alsaciens, ils pourront (enfin) voir l’avion, accompagnés par Jéôme et Bernard. La visibilité sera bien meilleur que la veille !!! Pour Xavier se serra pour une prochaine fois…
Un petit canon, deux petits canons.... le Foulaquier est supérieur au vin que j'ai amené. Il est devenu ce jour là, la boisson officielle du NPSFQQA !! Jérôme, lui, a choisi de conduire en buvant pendant que d'autres se font remorquer. Les Alsaciens avaient amené des spécialités de leur pays... ce qui ne les empèchent pas de goûter aux notres !
HELIOX
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