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Le Silure Glane
(Siluris glanis, Linné 1758)
Ces deux images exceptionnelles ont été réalisées par Jean-Michel Malaveille à la carrière de Roussay. Son équipement : Canon G11 et un caisson Seatool FIX G11 équipé d'un grand angle 15 mm et d'un flash Inon S2000.
Son site : http://www.lesmala.net/plongee
A voir absolument : http://www.youtube.com/watch?v=ZaIdhRtYmJM&feature=player_embedded
Le silure est un poisson parfois nommé à tort poisson-chat. On compte aujourd'hui 14 espèces identifiées de silures (genre Silurus) dont la plus connue est le silure glane.
 
En Europe, le silure est originaire du bassin du Danube. Après son introduction, pour la pêche sportive, souvent de façon illégale (notamment dans la Seille à partir des années 70). On le trouve aujourd'hui dans pratiquement tous les fleuves et rivières d'Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne) de deuxième catégorie (c'est à dire à dominante cyprinidés : carpe, tanche, gardon, chevaine...).
Originaire d'Europe centrale, où il colonisait le Danube, la Volga et la Dniepr ; le silure est maintenant bien présent dans les différents cours d'eau d'Europe occidentale.
 
Bien que très certainement présent depuis longtemps en France, on signale sa présence dès 1860, mais la première capture annoncée et médiatisée date de 1977 sur la Seille. Plus tard, vers 1979, d'autres silures sont capturés, mais leur présence reste rare dans le Rhône, la Saône et la Seille.
 
C'est en 1984-1985 que la densité de silures devient importante et on assiste alors à une explosion démographique.
 
On peut toujours s'interroger sur la manière dont il est arrivé en France, ce qui suscite bien des anecdotes :
- La première histoire concerne le propriétaire d'un étang dans la Dombes qui, en 1966, aurait élevé des alevins jusqu'à l'âge de la reproduction. Il les aurait ensuite volontairement rejetés dans la Seille.
- La seconde anecdote raconte que le propriétaire d'un étang vers Cuisery aurait lui aussi élevé des spécimens mais qu'à la faveur d'une crue, son élevage aurait regagné la Seille.
Difficile de connaître la réalité, par contre il est certain que la plus grosse souche provient réellement de la Seille.
 
Éthologie
 
Le silure est un poisson discret et solitaire, lucifuge (qui évite la lumière), vivant d'ordinaire dans les zones les plus profondes de son habitat. Les silures sont pourtant capables de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour se rassembler en grand nombre sur des zones de frai (toujours les mêmes, sans que l'on soit encore capable d'en expliquer la cause). Les femelles pondent alors entre 20 et 30 000 œufs par kg de leur poids, toujours dans une eau d'une température supérieure à 20°C, à la fin du printemps.
Certains spécimens dépassant les 2,60 m et les 110 kg, le silure a longtemps été (comme le brochet) accusé d'être extrêmement vorace ; on sait aujourd'hui qu'il n'en est rien, seule la sous-estimation de sa population expliquant la diminution corrélative des populations de crustacés, d'amphibiens de et surtout de brèmes dont il se nourrit. À noter qu'il mange aussi des silures mais en cas de manque de nourriture dans son entourage.
 
Élevage
 
Cet animal a été et est élevé en dans plusieurs pays européens, et notamment dans la sud de la France. Il est parfois commercialisé sous la dénomination Merval.
Autres espèces
* Silurus aristotelis Garman, 1890
* Silurus biwaensis (Tomoda, 1961)
* Silurus chantrei Sauvage, 1882
* Silurus duanensis Hu, Lan and Zhang, 2004
* Silurus gilberti Hora, 1938
* Silurus glanis Linnaeus, 1758 —- Silure glane
* Silurus grahami Regan, 1907
* Silurus lanzhouensis Chen, 1977
* Siloisjkn,dkoosiifiqs lithophilus (Tomoda, 1961)
* Silurus mento Regan, 1904
* Silurus meridionalis Chen, 1977
* Silurus microdorsalis (Mori, 1936)
* Silurus morehensis Arunkumar and Tombi Singh, 1997
* Silurus palavanensis (Herre, 1924)
* Silurus soldatovi Nikolskii and Soin, 1948
* Silurus triostegus Heckel, 1843
Une publication scientifique sur les rassemblements de silures est parue en septembre 2011, fruit d'une collaboration entre le photographe Rémi Masson et  le chercheur Frédéric Santoul de l'université de Toulouse.
 
Vous pouvez en voir un résumé sur le site du CNRS à l'adresse suivante:
http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/frederic_santoul.htm
 
La version détaillée est disponible (en anglais) sur PloS ONE :
http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0025732
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